Event: Atelier de lacto-fermentation

Atelier de lacto-fermentation
Juin
01

Où ? Au 20, rue du Trieu à 7000 Mons

Quand ? Le 1er juin de 10h00 à 12h30

Prix ?  35 euros (à verser dès la confirmation d’inscription sur le compte Triodos  BE61 5230 8058 1817)

Inscription uniquement par e-mail via info@ecocentre-oasis.be ou au 0470/173820

Public
Cet atelier est destiné à un public débutant n’ayant jamais conservé de légumes par la lacto-fermentation mais soucieux d’acquérir les bases d’un savoir-faire ancestral et de vivre un moment d’échange convivial. D’autres techniques de fermentation seront évoquées.

A prendre avec soi le jour de l’atelier : un bocal avec couvercle de 750 ml stérilisé  (vous repartirez avec un légume lacto-fermenté)

Un peu d’histoire
Conserver des légumes pendant des mois, sans apport d’énergie extérieur (cuisson, congélation…) et sans aucun agent de conservation; le tout, en gardant intactes la fraîcheur et les vitamines, voire améliorer la qualité nutritive des légumes, voici donc le miracle de la lacto-fermentation. La lacto-fermentation (ou fermentation lactique) est une fermentation qui fait intervenir des bactéries de type lactique. Elle est réalisée par des Streptococcus, Lactobacillus et certains Bacillus. Le milieu s’acidifie progressivement et empêche la prolifération de micro-organismes pathogènes ou indésirables comme les moisissures. Le légume lacto-fermenté le plus connu est sans conteste le chou cabus (blanc/vert). Mais il semble bien qu’avant la choucroute, liée à la culture du chou, se pratiquait la lacto-fermentation de plantes de cueillette: herbes, légumes, jeunes feuilles d’arbres. Anciennement, les soupes faites de légumes lacto-fermentés ont eu une importance alimentaire difficilement concevable de nos jours (avec nos techniques de surgélation, pasteurisation, stérilisation…). Les légumes lacto-fermentés étaient alors une des rares méthodes pour consommer des légumes feuilles en hiver.

Enjeux
Conserver ses fruits et légumes bio par la méthode de lacto-fermentation permet d’avoir des produits sains, vitaminés et peu transformés tout au long de l’hiver sans gaspillage énergétique. Faire soi-même permet de s’assurer que les ingrédients et les méthodes utilisés correspondent exactement à nos attentes. Cela réduit également notre dépendance aux puissances agro-alimentaires peu soucieuses de notre santé et de l’environnement.

Objectifs
Transmettre, échanger du savoir-faire sur les techniques de conservation par lacto-fermentation.